Alors qu’on compte en France 2,8 millions de Travailleurs Non Salariés, la question du montant de leurs retraites revêt une grande importance. Une fois l’activité cessée, les pensions disponibles se révèlent bien souvent insuffisantes. Il est donc nécessaire de connaître en détail les droits des TNS, mais aussi les moyens d’accroître leurs revenus. Sans une bonne connaissance des mécanismes en place, il est facile pour les retraités de se retrouver démunis. Des placements et des investissements adaptés s’imposent à ce titre comme une solution incontournable.
Afin de mieux saisir ces enjeux, il est bon de faire un point initial sur les droits des Travailleurs Non Salariés. De quelle manière doivent-ils cotiser et quelles sont les spécificités liées à leur régime social ? Face à des revenus limités, quels placements choisir ? De nombreuses options d’épargne existent pour compléter les revenus après la fin de l’activité. Des investissements sont à conseiller, en ayant recours à l’expérience des conseillers du cabinet DLCP.
Les droits des Travailleurs Non Salariés
Des cotisations nécessaires
Les personnes exerçant une profession indépendante non salariée doivent cotiser auprès de leur régime de protection sociale, tout comme les salariés. Le montant de ces cotisations est cependant plus faible dans le cas des Travailleurs Non Salariés. En contrepartie, une fois retraités, ceux-ci disposent de revenus plus faibles que les salariés. C’est pourquoi il est essentiel pour les TNS de connaître leurs droits et de se préparer à la cessation de leur activité. Ils sont soumis aux mêmes règles que les salariés concernant la durée de leur cotisation.
Le régime obligatoire
Les cotisations se font à la fois pour le régime de base et le régime complémentaire. Dans le premier cas, les professionnels indépendants dépendent de différents organismes en fonction de leur situation. Il peut s’agir du Sécurité Social des Indépendants – SSI (domaines de l’artisanat, du commerce, de l’industrie ou des services), de la Caisse Interprofessionnelle de Prévoyance et d’Assurance Vieillesse – CIPAV (professions libérales) ou de la Mutualité Sociale Agricole – MSA (secteur agricole).
Le régime complémentaire
Les Travailleurs Non Salariés se doivent aussi de cotiser pour se constituer un complément de revenus après la fin de leur activité. La cotisation à un régime complémentaire se fait par l’épargne personnelle, en choisissant l’un des dispositifs disponibles à l’heure actuelle.
Les placements adaptés aux Travailleurs Non Salariés
Le contrat Madelin
Les travailleurs indépendants imposés dans la catégorie des BIC, BNC ou BA (Bénéfices industriels et commerciaux, Bénéfices non commerciaux et Bénéfices agricoles) peuvent prétendre au contrat Madelin. Ce dispositif comprend une épargne suivie d’une rente. Un montant annuel minimal est à verser pendant l’activité, déductible des revenus professionnels. Une fois retraité, cette rente est alors accessible comme complément de revenus. Cette solution financière est préconisée par les experts dès que vous êtes imposés sur une tranche marginale d’imposition (votre tranche la plus haute concernant votre imposition sur le revenu) d’au moins 30%; cette épargne pour la retraite est encore plus efficace sur des tranches de 41 et 45%.
L’assurance vie
Contrairement au dispositif Madelin qui permet aux compagnies d’assurance de proposer des conditions fiscales avantageuses aux Travailleurs Non Salariés, l’assurance-vie reste disponible mais ne permet pas de défiscaliser. C’est un produit d’épargne à long terme qui se conserve au moins 8 ans. En fin de contrat, le souscripteur récupère le capital d’origine et les intérêts produits par les versements. Une assurance vie est un placement financier encore privilégié et bien plus rentable que les livrets d’épargne classiques. En cas de décès, le contrat est transmis aux bénéficiaires désignés lors de la souscription.
Le contrat de capitalisation
Cette solution de placement est un moyen intéressant pour optimiser un patrimoine. Les Travailleurs Non Salariés peuvent privilégier cette option à un contrat d’assurance vie, bien que les deux formes soient relativement proches. Deux différences majeures sont à signaler : le contrat peut être transmis par le souscripteur sous forme de donation et les droits de succession ne sont pas exonérés.
Le PEE
Le Plan d’Épargne Entreprise se présente comme un système collectif autorisant salariés et dirigeants à acquérir des valeurs mobilières grâce à la société. C’est à l’entreprise de mettre en place le dispositif, accessible également aux dirigeants, aux collaborateurs et aux associés. Un plafond de versement (correspondant à 25 % du revenu imposable) est pratiqué et les fonds sont bloqués pour au moins cinq ans (Nombre de cas de déblocages anticipés existent dont les plus utilisés sont: achat de la résidence principale, agrandissement de la résidence principale, mariage, naissance d’un 3e enfant, départ de l’entreprise…) . Ce dispositif est devenu encore plus intéressant en 2019 grâce à la loi Pacte.
Le PERCO
Ce plan d’épargne collectif est une alternative aux types de placement évoqués précédemment. Il est ouvert aux salariés comme aux membres de l’équipe dirigeante d’une PME. Le plan est alimenté de différentes manières, principalement par les versements volontaires et l’aide financière apportée par l’entreprise. Il est également comparé à un super PEL, car le seul cas de déblocage anticipé avant la retraite est l’achat de la résidence principale.
Le Plan Épargne Retraite
Bientôt adoptée, la loi Pacte prévoit l’entrée en vigueur en 2020 de ce nouveau plan d’épargne. Son objectif premier est de regrouper les dispositifs existants tout en harmonisant leur fonctionnement. Les placements individuels et les plans d’épargne collectifs seront toujours disponibles, mais leur accès devrait être simplifié. Il sera plus facile de comparer les offres pour les travailleurs souhaitant épargner.
Nous recommandons aux Travailleurs Non Salariés l’investissement en SCPI
Les SCPI
Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) constituent un placement très intéressant pour les indépendants. Pouvant être intégrées dans les contrats d’assurance vie, leur principal atout est leur taux d’intérêt élevé. Le rendement moyen se situe au-delà de 4 %, là où le Livret A se limite par exemple à 0,75 %. Ces placements se font sous différentes formes (immeubles, bureaux, logements touristiques) et possèdent une attractivité indéniable.
Les travailleurs indépendants ont aussi la possibilité d’acheter en direct des parts de SCPI. Cette solution est possible via un professionnel spécialisé dans ce genre de transaction (courtier, conseiller en gestion de patrimoine, etc.). L’achat de parts de SCPI à crédit permet de bénéficier d’un effet de levier avec le crédit à taux bas, ce qui peut se révéler particulièrement intéressant.
L’apport de DLCP
Pour réaliser les bons placements et investissements, il est crucial d’être bien conseillé. Il s’agit d’un secteur complexe où les offres abondent. Pour mieux vous y retrouver, vous pouvez être accompagné par les experts du cabinet de gestion de patrimoine DLCP. Nous mettrons en place pour vous une stratégie de planification afin de compléter vos revenus après la fin de votre activité.