L’économie mondiale n’avance jamais en ligne droite. Elle évolue, se transforme et se régule selon des phases successives de croissance et de ralentissement : ce sont les différents cycles économiques. Ces mouvements, parfois imprévisibles, influencent la vie des entreprises, des ménages et des marchés financiers. Les comprendre permet d’anticiper les opportunités, de limiter les risques et d’ajuster ses choix d’investissement en conséquence.
Chez DLCP, nous accompagnons nos clients dans cette lecture dynamique de l’économie pour leur permettre d’investir au bon moment et avec la bonne stratégie en fonction des cycles économiques.
Comprendre les différents cycles économiques
L’économie suit un rythme naturel, comparable à celui des saisons : expansion, récession, dépression, reprise. Ces phases s’enchaînent en formant des cycles économiques complets, plus ou moins longs selon les contextes nationaux et mondiaux.
Les cycles économiques influencent la croissance, l’emploi, l’inflation et le comportement des investisseurs. En identifiant correctement la phase dans laquelle nous nous trouvons, il devient possible d’adapter sa stratégie d’investissement et d’en tirer le meilleur parti.
La phase d’expansion : l’économie en plein essor
L’expansion est la phase ascendante du cycle économique. L’activité progresse, les entreprises produisent davantage, la consommation augmente et la confiance s’installe.
Le PIB (produit intérieur brut) croît régulièrement, le chômage baisse, et les revenus progressent. C’est une période d’optimisme, propice aux investissements et à la prise de risque mesurée.
Durant cette période, les marchés financiers sont généralement porteurs. Les placements en actions ou en obligations d’entreprises s’avèrent souvent performants, de même que les projets immobiliers. Les investisseurs misent sur la croissance future.
Pour en savoir plus sur la manière d’adapter votre stratégie patrimoniale durant cette phase, découvrez notre page dédiée à la gestion de patrimoine.
La récession : le ralentissement de l’économie
Vient ensuite la récession, marquée par un ralentissement général. La production diminue, la demande se contracte et la confiance s’effrite. Les entreprises réduisent leurs dépenses, le chômage repart à la hausse et les marchés deviennent plus volatils.
Dans ce type de cycle économique, la prudence s’impose. Les investisseurs cherchent des valeurs refuges et des placements défensifs, comme les obligations d’État ou l’immobilier locatif, qui conservent une stabilité relative malgré le contexte.
Cette phase peut être délicate, mais elle est aussi source d’opportunités pour ceux qui savent anticiper la reprise. Un accompagnement expert permet de sécuriser ses avoirs tout en préparant la prochaine phase de croissance. La récession est l’un des 4 cycles économiques les plus risqué, surtout si vous devez retirer des placements sous peu.
Nos experts en conseil en investissement vous aident à piloter vos placements en fonction des signaux économiques.
La dépression : le point bas du cycle
Lorsque la récession s’intensifie, on atteint le point le plus bas du cycle : la dépression. L’économie tourne au ralenti, les entreprises ferment, la consommation s’effondre et le PIB chute fortement. Le chômage peut atteindre des niveaux critiques et la déflation s’installe, entraînant une baisse des prix et du pouvoir d’achat.
C’est une période de crise, mais aussi une étape nécessaire à la régénération du système économique. Historiquement, les grandes reprises économiques ont toujours succédé à des périodes de forte dépression.
Durant cette phase, l’objectif n’est plus la performance mais la préservation du capital. Les liquidités, les obligations d’État et l’immobilier de qualité restent les supports privilégiés.
La reprise : un nouvel élan
Après la tempête, la reprise redonne un souffle nouveau à l’économie. Les politiques publiques stimulent la demande, les entreprises investissent à nouveau et la confiance revient. La croissance du PIB repart à la hausse, accompagnée d’une remontée progressive de l’emploi et des salaires.
C’est le moment où les investisseurs les plus attentifs peuvent saisir les meilleures opportunités : les marchés sont encore abordables, les valorisations repartent et les marges de progression sont importantes.
Les stratégies les plus performantes à ce moment reposent sur une diversification équilibrée entre actifs financiers, placements sécurisés et investissements immobiliers. Dans les cycles économiques, c’est la phase qu’il ne faut surtout pas louper.
Quel est le cycle économique actuel ?
Aujourd’hui, les différents cycles économiques se superposent partiellement selon les régions du monde.
En France et en Europe, la dynamique d’expansion amorcée après la crise du Covid-19 a laissé place à une période de croissance ralentie. L’inflation, la hausse des taux d’intérêt et les tensions géopolitiques freinent la progression économique, tout en maintenant une activité encore soutenue dans certains secteurs.
Le cycle actuel se situe donc entre la fin d’expansion et le début d’une phase de récession légère. Cette situation hybride appelle à la vigilance : certains placements sont encore porteurs, tandis que d’autres nécessitent d’être ajustés.
À l’échelle mondiale, la tendance est similaire : après un fort rebond post-pandémie, les grandes économies connaissent un ralentissement global. Toutefois, les perspectives à moyen terme restent positives, portées par la transition énergétique, la digitalisation et les politiques d’investissement publiques.
Pour mieux comprendre les implications concrètes de ce contexte, explorez notre expertise en conseil en investissement.
Risques et opportunités des différents cycles économiques
Les cycles économiques présentent leurs propres risques et opportunités. L’essentiel consiste à savoir les identifier à temps et adapter ses décisions d’investissement.
- En phase d’expansion : les marchés actions, les obligations privées et l’immobilier sont attractifs. C’est le moment d’investir, tout en gardant une stratégie équilibrée.
- En période de récession : on privilégie les placements défensifs et les actifs tangibles. L’objectif est de sécuriser le patrimoine sans renoncer aux perspectives futures.
- Pendant la dépression : les liquidités et les obligations souveraines permettent de traverser la crise. C’est aussi le moment de préparer les investissements de reprise.
- Lors de la reprise : il est souvent judicieux d’augmenter son exposition aux actions ou aux secteurs en croissance, tout en conservant une part de sécurité.
Cette alternance naturelle entre prudence et audace est au cœur d’une gestion patrimoniale efficace.
Quelles classes d’actifs privilégier selon le cycle économique ?
Une stratégie d’investissement performante repose avant tout sur la diversification.
En répartissant son capital entre différentes classes d’actifs — actions, obligations, immobilier, liquidités — on diminue les risques tout en profitant des effets positifs de chaque phase du cycle. L’idée étant d’investir sur des actifs sous-valorisés et pour cela, il faut connaître les cycles économiques.
- Durant l’expansion : les actions offrent de bonnes perspectives de rendement, tandis que les obligations d’entreprises consolident le portefeuille. C’est le cycle économique qui offre le plus de croissance.
- En période de ralentissement : privilégier la pierre(sauf en cas de crise immobilière) et les placements sécurisés permet de protéger son capital.
- Lors de la récession : les obligations d’État deviennent particulièrement intéressantes, tandis que les marchés actions peuvent offrir des opportunités à long terme pour les investisseurs audacieux.
- En reprise : c’est le moment d’ajuster progressivement son portefeuille en vue de la nouvelle expansion à venir.
Pour bâtir une stratégie d’investissement adaptée à votre profil et à la conjoncture, nos conseillers en gestion de patrimoine vous accompagnent sur le long terme. Il est essentiel d’identifier les cycles économiques pour diminuer le risque et maximiser les gains.
Voici quelques explications sur l’obligation:
En conclusion
Les différents cycles économiques rythment la vie des marchés et influencent directement nos décisions d’investissement. Les comprendre, c’est anticiper l’avenir plutôt que le subir.
Chez DLCP, nous croyons qu’une bonne stratégie ne se limite pas à suivre la tendance : elle repose sur l’analyse, la prudence et la vision.
Grâce à notre approche sur mesure et à notre veille constante des marchés financiers, nous aidons chaque client à faire les bons choix, au bon moment.
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